lundi 8 août 2016

JEUX OLYMPIQUES 2016

4 ans de préparation pour quelques minutes intenses...
 
Les JO ont démarré ! Nombre de reportages ont montré l'envers du décor. D'abord avec l'organisation des jeux, leur coût de plus en plus exorbitant, les déplacements de population, l'écologie, un retour sur investissement sans  aucune garantie... Ensuite, en France, avec, pour un grand nombre de disciplines sportives, la précarité : les athlètes doivent travailler, s'entrainer et... performer bien sûr !
 
Vivre de son sport n'est pas toujours possible.
 
Pourtant, la préparation aux jeux est exigeante.
 
J'ai trouvé que le reportage "Nageurs, pour quelques secondes d'éternité" donnait une image assez complète de tout ce qui peut traverser un athlète dans les dernières phases de préparation.
 
Savoir transformer ses échecs, assumer un statut de favori, s'appuyer sur ses sensations, être dans l'ici et maintenant (l'anticipation fait souvent monter l'anxiété), trouver du plaisir dans sa pratique, s'appuyer sur le collectif même dans un sport individuel (encore faut-il que le collectif soit cultivé !), et se fixer un objectif qui ne soit pas seulement un objectif de résultat, sans quoi la paix intérieure peut rapidement voler en éclat.
 
La préparation mentale soutient le parcours des athlètes ; l'accompagnement psychologique dénoue également nombre de doutes et de peurs à la veille d'une tel rendez-vous. Pour aborder ce moment en étant présent, relâché, concentré, prêt pour un geste juste.
 
Je ne peux terminer ces lignes sans une pensée émue pour deux jeunes gymnastes du Pôle Espoir de Toulon qui vivent leurs premiers jeux olympiques. Je leur souhaite de vivre cette aventure humaine et personnelle pleinement ! En pleine conscience !

mercredi 3 août 2016

Psychologue clinicienne en blog

IL Y A DU NOUVEAU !
 
Vous trouverez sur cette page d'accueil des articles, réflexions, références, interrogations et toute sortes d'autres choses ayant trait à mon activité professionnelle.
 
Les autres pages sont là pour vous donner des informations utiles. Le métier de psychologue n'étant pas si connu, les spécialités étant variées.
 
Petite précision d'ailleurs dans la sphère des "psys" :
 
Psychologue = bac+5 en faculté, à mon époque un DESS, aujourd'hui un Master 2. Le titre est protégé par la loi (85.772 du 26 juillet 1985, complétée par la loi  de mars 2002 pour l'inscription au registre ADELI). Il existe différents type de psychologue (clinicien, social, expérimental...), la psychologie clinique et psychopathologique étant la discipline permettant le mieux, de mon point de vue, d'appréhender le fonctionnement psychique de l'individu dans le cadre de prise en charge en psychothérapie. Le psychologue choisit ensuite ses outils thérapeutiques. Selon son code de déontologie, le psychologue respecte les droits de la personne, tient sa compétence, a la responsabilité de sa mission et fonction, doit pouvoir expliciter ses fondements théoriques, n'exploite pas à des fins personnelles ses relations professionnelles, respecte le but assigné. code de déontologie
 
Psychiatre = médecin qui s'est spécialisé dans le trouble psychiatrique ; il peut poser un diagnostic, prescrire si nécessaire un traitement, hospitaliser avec ou sans consentement selon la situation rencontrée. Selon son orientation professionnelle, il peut proposer des entretiens à visée thérapeutique.
 
Psychothérapeute = davantage encadré par la loi depuis 2012, cette dénomination doit recouvrir aujourd'hui un minimum de formation. Mais, je ne peux que vous encourager à vérifier la formation de la personne que vous sollicitez quand elle ne peut se présenter que sous le seul titre de psychothérapeute.