mardi 3 septembre 2019

Routines.

Quelques notes de musique qui s’égrènent.
Chaleur à peine tombée.
Vers la fin de l'été.
Rentrée.
Possibles mêmes rengaines.
Dans le monde de vieilles haines.
Dans le monde aussi tant de beauté.

Je n'avais pas envie d'écrire plus. Goûter simplement cette heure. Bientôt 19 heures achevées. Désormais la nuit qui arrive un peu plus vite. Hier le souvenir d'un filet de lune embrasée et si vite cachée. Ici, tout est paisible. Les feuilles d'un livre. Une nouvelle revue à découvrir... Laisser les yeux galoper. Quitter l'écran. Quitter l'écrin. Plonger dans les mots des autres pour... apprendre, entendre, s'émouvoir, forger un regard.

Et puis. Dîner. Repos. Rêverie. Avant de pouvoir dire demain "Bonjour le monde !" quand de ma fenêtre je verrais le clair ciel du petit matin.

J'assume la niaiserie. La légèreté. L'enfantin. Le simpliste. L'inachevé. Le naïf.
And so on. Ainsi. That's all folks. Surtout ne pas se prendre trop au sérieux ;)

                                      Toulon. 19h51.

mardi 30 avril 2019

Attention ! Facebook nous la veut...


Pas super active sur les réseaux sociaux, je me fais ainsi régulièrement rappeler à l’ordre par Facebook qui me dit combien vous êtes esseulés de ne pas me lire… quoi ? Il en sait plus sur vous que vous-même sur votre état ou votre désir ? Wow, je suis impressionnée.

Réseaux sociaux. Vraiment ? Sociaux ? Je ne sais pas. Réseaux entre eux, oui. Oh cher algorithme qui me facebook, m’instagram, me tweet, me googelise… à peine je cherche quelque chose que dans la minute qui suit je vois en boucle la possibilité d’acheter.

Attention. Attention monétisée. Chère, très chère attention qu’on me pique. Piquée d’intérêt pour… quoi, quelques images, infos, sans lesquelles je ne pourrais vivre. Parmi vous. Me faire remarquer…

Collectionner les "like". Facebook soigne mon ego. Trouver la bonne info, tant pis si déjà tant partagée. Nourrir mon cerveau. Oui. Conçu pour inlassablement chercher de l’info. De la fraîche, croustillante, amusante, effrayante, jugeante… et après ?

Moi, l’unique, remarquable, remarquée, étalant ma vie sur des langages obscurs qui me dissèquent, m’analysent, et me logent dans une petite case, comme un jardin secret où fleuriraient les mêmes plantes que moi. Liens de lianes, de racines enchantées où l’on se reconnait. Alors, oui. Bien sûr cela fait mouche. Les grosses ficelles que voilà. Dans l’entre-soi.

Facebook soigne notre ego. Apaise nos symptômes. 5 minutes, le temps de lâcher et d’y revenir. Accroc. Il nous veut accroc. Les réseaux sociaux mangent nos cerveaux.

Voilà. On a beau le savoir, on s’évade dans cet espace indéfini et paradoxalement clos.

Je ne vous écrirais pas plus souvent. Je ne partagerais rien en particulier pour seulement exister sur cet entrelacs virtuel. Non. Je ne veux algorithmer la question de l’Être. Je résiste…

Soyons clair. Pas un acte militant. Pure flemme. Comme quoi, prendre le temps, goûter si amoureusement l’instant est le véritable apaisement. Le luxe dans un monde qui s’accélère sans savoir où il veut aller vraiment. Ralentir. Arrêter de lire. Sourire. Fermer l’écran. Regarder simplement ce qui est. Là. Présent.

jeudi 31 janvier 2019

now.now.now.now. et s'il était toujours maintenant.

La trotteuse galope. Le clavier est resté silencieux tout ce temps. Mesurable et si subjectif. Des heures qui semblent des secondes. Des secondes qui paraissent des heures. Selon que vous vivez, heureux, malheureux. De joie ou de colère. Imperceptible quand vous êtes occupée. Ici et là.

Et soudain réaliser. La nouvelle année. Tiens, une occasion. Ecrire ici, parce que je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Alors, pourquoi pas... Se laisser tenter. Laisser filer les mots, comme s'il s'agissait de laisser tout dire. Vous voyez de quoi je parle. Bien. Voyons ce qui vient.

Méditation, épisode 3. Suite et fin (ou pas). Sabler son pas. Vaste étendue, jamais perdue. En groupe, mais toujours à l'avant, pour une vue dégagée. Comme si être seule. Un guide qui vous fait signe quand vous perdez la bonne direction, d'une dune à l'autre. Un groupe fantastique, enjoué, profond qui sait laisser l'espace nécessaire. Du rire, du vent, du sable volant. Et notre troupe qui déambule quelques jours dans ce magnifique désert marocain... pas si désert. Mais restant idéal pour se trouver, autrement, dans un quotidien bien différent du boulot-dodo de certaines semaines.


Pourquoi marche et méditation dans le désert ? M'offrir l'inconnu. Sentir que j'ai les ressources pour faire face à cet inconnu. M'enrichir pour partager.


Il y a des mots qui résonnent encore. Pêle-mêle : Mouvant émerveillement. De quoi je me suis enrichie ? Vivre. Enfance enjouée, toujours cultivée. Traversée... Et plus encore, mais là, vous ne saurez ! Comme un jeu d'ombre ;)


Pour célébrer ce début d'année avec vous, je vous espère de beaux horizons, de vastes étendues ou les champs des possibles pour vous réaliser. Malice et légèreté. Audace et curiosité.