lundi 26 février 2018

Donner du cœur au corps, donner du corps au cœur


Plaisir extatique qui m'imprégnait au retour de Châteauvallon. Un petit post sur Facebook. Et puis, l'envie de l'insérer sur le blog, car il me semble désormais être une introduction possible au prochain article... sur ma retraite de méditation de pleine conscience.

Laissons maturer... en attendant laissons danser...


CROSSOVER. Liane et lien. Ce groupe d’hommes, souples et agiles, forts et puissants, légers et endurants. Savant mélange de hip hop et de contemporain où les corps se mêlent, se frôlent, se tiennent, se répondent. Ou les regards se croisent, se toisent. Le souffle perceptible malgré l’environnement sonore tant l’effort est intense. Et ça tourne dans tous les sens, et ça rase le sol, et ça s’élève dans cette architecture tubulaire. Corps suspendus défiant la gravité. Oui, rien n’est grave lorsque la danse vous nourrit, vous emporte.

Regarder. Etre captivée. Enveloppée aussi par le son. Le rythme des corps, le rythme des notes. Ils sont huit. Chacun sa singularité. Peut-être l’un plus remarquable que les autres. Pourquoi ? Parce que son corps liane, dans un au-delà de la souplesse fait lien entre tous les autres. Mouvement continu.


Cette phrase qui flotte pour moi, quand ma rétine imprime ces corps virtuoses, délicats, sensuels :

La pesanteur n’existe plus, l’espace n’est plus que corporel et le corps devient émotion.

Oui, vraiment, il y a quelque chose comme cela :

Dance, dance otherwise we are lost.